Messi, pas extraordinaire, est plébiscité par les journalistes et Ronaldo imposé sur le podium. Van Dijk, Mané et Salah lésés. Les récompenses obéissent plutôt à l’audience et à la notoriété de l’image et non au rendement sur le terrain.
Après l’obtention du sacre du meilleur joueur Fifa, voilà que Messi monte encore en grade et s’adjuge le Ballon d’or, le fameux prix organisé par France Football. Encore une fois, c’est une consécration polémique, voire «louche». Les journalistes mandatés par le magazine français se mettent aussi au service de l’industrie footballistiqe, un business qui draine des millions d’euros pour tout le monde (y compris le magazine sportif français ainsi que les télévisions).
Ce business juteux se base sur la commercialisation poussée des matches et des compétitions, quels que soient les médias (classiques ou modernes tels que les réseaux sociaux, les plateformes digitales ou même les jeux vidéos), et aussi sur l’image des grands joueurs, des stars du football. Messi gagne depuis 2009, tout comme Ronaldo, deux stars dont la célébrité et le poids économique de l’image font peur. Cette course entre les deux joueurs, qui ne sont plus ce qu’ils étaient (et tout le monde le sait), se poursuit et le «buzz» qui se fait autour de ce duel des deux joueurs trentenaires ramène beaucoup d’argent aux médias. La question est donc économique et pas sportive. Messi n’a pas gagné la Ligue des champions et, au contraire, il n’a pas été décisif à Barcelone face à Liverpool en demi-finales. En sélection, Messi n’a jamais été à la hauteur !
Pour Ronaldo, son passage à la Juve n’est pas un grand succès sportif. C’est une opération marketing bien planifiée par la Juve. Le duo a une image qui se vend, qui se relaye encore. Le terrain vient après. Souvenons-nous d’un certain Modric, un énorme joueur qui a été sacré en 2018. C’était quelque chose d’inévitable et l’erreur n’a pas été répétée. Il n’est même pas dans la liste des nominés ! Ce ballon d’or 2019 a lésé un triplé de Liverpool : Van Dijk, Salah et Mané. Voix dispersées ?
C’est ce qu’on veut faire croire et peut-être que les organisateurs ont trouvé cet «alibi» logique pour expliquer cette injustice. Le Ballon d’or aurait dû aller à un de ce trio qui a émerveillé le monde entier. Quoi de mieux qu’une Ligue des champions ? Quoi de mieux qu’une prestation régulière? Entre le mérite sportif et les diktats du marketing et la loi du business, les journalistes votants ont opté pour les deux derniers. Messi entre dans l’histoire, mais d’autres ont été lésés.